CAMP DE CATUS-CAVALIER
(Lot)

Ouvert dès le début des hostilités, le CAMP DE CATUS-CAVALIER se trouvait dans une ferme où il fonctionna vraisemblablement jusqu'en juin ou juillet 1940.

Lettre d'un interné du 9-10-1939 à destination de BALE (Suisse)
Cachet violet du Commandant du 172e R.R. BATAILLON C

Au moment de la débâcle, les autorités militaires de la 17e Région adressèrent les consignes suivantes, le 22 juin, au chef du CAMP DE CATUS :

Tous les documents devront être détruits s'ils risquent de tomber aux mains de l'ennemi. Les fichiers de l’état-civil pourront être conservés à condition qu'ils ne portent aucune indication sur les motifs d'internement ou les noms des tierces personnes ayant contribué à l'arrestation.

Peut-être ces dispositions sont-elles à l'origine de l'oubli qui entoure aujourd'hui l'existence de ce camp ?

Lettre d'un interné du 12-12-1939 à destination de BALE (Suisse).
Cachet rouge du 172e R.R. BATAILLON C CONTROLE DES ETRANGERS

Comme l'indiquent les cachets figurant sur ces lettres, le camp était placé sous le contrôle du 172e Régiment Régional, Bataillon C.

A partir de 1942, un autre camp situé à VILLARY, près de CATUS, abrita dans une grange une centaine de réfugiés espagnols.

Mise à jour
07/03/2008