Le CENTRE DE SEJOUR SURVEILLE DE SISTERON fut implanté dans la citadelle prêtée par la ville à l'autorité militaire puis aux autorités civiles.
Elle abritait au début des internés politiques qui seront rejoints, au cours de l'été 1942, par des repris de justice et des proxénètes.
Les conditions de vie y devinrent épouvantables, notamment sur le plan du ravitaillement. Près de la moitié des internés, totalement épuisés, furent transférés à FORT-BARRAUX ; 15 y mourront en décembre 1942 puis 13 en janvier 1943.
En 1944, une centaine de détenus se trouvaient encore dans le Camp de SISTERON.
Verso de la lettre