Le CENTRE DE SEJOUR SURVEILLE DE VOVES figure en annexe à la circulaire n° 127 Pol. Cab. du 31 janvier 1942 du Ministère de l'Intérieur comme étant en voie d'installation.
Après avoir hébergé des prisonniers de guerre français en 1940-1941 (FRONTSTALAG 202), puis 3 000 prisonniers Nord-Africains de mars à juin 1941, le Camp de VOVES accueillit des détenus politiques à partir du 5 janvier 1942. Les internés étaient originaires de toute la France mais en particulier de la région parisienne, du Nord et de la Bretagne. 2 040 hommes appartenant à 21 nationalités différentes passeront dans le Camp de VOVES entre janvier et mai 1944, avec deux pointes à 976 détenus.
Plusieurs évasions permettront à 81 d'entre eux de recouvrer la liberté, dont 42 en utilisant un tunnel de 148 m creusé de leurs mains en deux mois et demi !
Mais 600 autres connaîtront la déportation dans les camps nazis.
Fermé le 9 mai 1944, le Camp de VOVES sera utilisé - juste retour des choses ! - comme camp de prisonniers de guerre de l'Axe de septembre 1944 à avril 1947.