LES PREMIERS CAMPS
 

L'afflux de réfugiés avait motivé la création, dès le 21 janvier 1939, du premier camp de rassemblement du RIEUCROS (Lozère). D'autres mesures secrètes de l'état-major prises en avril 1939 prévoyaient qu'en cas de mobilisation, tous les étrangers du sexe masculin âgés de 17 à 50 ans devraient être concentrés dans le plus bref délai possible, puis répartis en unités de travailleurs au profit des régions militaires ou des services publics. 18000 à 20000 ressortissants allemands furent concernés et dispersés dans une centaine de camps situés principalement à l'ouest de la Seine et au sud de la Loire.

Le faible nombre d'internés dans la plupart des camps et la courte durée de l'internement font que les documents postaux en provenant sont rares.

Au cours de la première période allant du début de l'année 1939 à l'été 1940 et pendant laquelle l'administration des camps était placée sous l'autorité militaire française, on peut noter les quelques lieux d'internement suivants :

  • le camp de BELLEVUE, à Meuvaines (Calvados),
  • le 146e R.R. Centre de rassemblement d'étrangers de LORIOL (Drôme),
  • le bataillon de garde des étrangers n° 4, à MESLAY-DU-MAINE (Mayenne),
  • le camp des étrangers de MAROLLES (Loir-et-Cher),
  • le camp d'internement n°5 de GUELAINTIN (Mayenne),
  • le camp de BASSENS (Gironde).
Mise à jour
15/07/2006