Le début du printemps est en effet le moment logique pour
commencer une nouvelle année. C'est le moment où l’on
plante la nouvelle récolte et où les plantes refleurissent.
Les célébrations babyloniennes du nouvel an duraient
onze jours. On y célébrait le dieu Mardouk qui protégeait
les récoltes. Chaque jour avait sa propre célébration
et il est certain que nos festivités modernes de la Saint–Sylvestre
sont bien pâles en comparaison.
En 46 Av J-C, Jules César établit le Calendrier Julien,
le premier janvier représente alors le jour du nouvel an
et pour synchroniser le calendrier avec le soleil, il a dû créer
une année de 445 jours. Les Romains dédiaient ce jour
à Janus, dieu des portes et des commencements.
A la chute de l’empire romain, cette tradition tend à
disparaître pour reprendre au moyen Age. Mais les dates sont
différentes selon les pays. Pour les Anglais le nouvel an avait
lieu en mars, pour les français le dimanche de Pâques
et pour les Italiens à Noël.
Il faut attendre l’instauration du calendrier grégorien
par le pape Grégoire XIII en 1582 pour que l’année
commence le 1er janvier sans avoir à jouer avec les dates.
Dans la Rome antique, on s’échangeait des pièces et des médailles à l’occasion du changement d’année. Ces présents étaient des échanges de bon présages pour l’année à venir et des gages d’amitié entre romains.
C’est au moyen–age que la carte de vœux fait
son apparition. On envoyait alors un petit présent à
sa famille en accompagnement d’une lettre de vœux peinte
à la main. Cette tradition à complétement disparu
au XVI ème siècle pour revenir en force au XVIII ème
siècle.
La première carte de vœux moderne est anglaise. Elle date
de 1843 et a été dessinée par John Calcott. Dès
1860, l’envoi des cartes de vœux remporte un franc succès
et se généralise partout. Il parut aussi des timbres
et des oblitérations particulières à cette période.