Examinons succinctement quelques lieux d'internement français de toute cette population juive, tzigane et autres "politiques". Pour beaucoup de ces êtres humains, ces camps furent les antichambres de la mort.

On peut citer :

• BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)
• CHATEAUBRIANT (Loire-Inférieure)
• DRANCY (Seine)
• FORT-BARRAUX (Isère)
• LA GUICHE (Saone-et-Loire)
• GURS (Basse-Pyrénées)
• MERIGNAC (Gironde)
• LES MILES (Bouches-du-Rhones)
• NEXON (Haute-Vienne)
• NOE (Haute-Garonne)
• PITHIVIERS (Loiret)
• RECEBEDOU (Haute-Garonne)
• RIVESALTES (Pyrénées-Orientales)
• ST-PAUL-D' EYJEAUX (Haute-Vienne)
• ST-SULPICE-LA-POINTE (Tarn)
• SEPTFONDS (Tarn-et-Garonne)
• SISTERON (Basses-Alpes)
• LE VERNET D'ARIÈGE (Ariège)
• VOVES (Eure-et-Loir)
• BOSSUET (Oran)

Mais des GROUPES DE TRAVAILLEURS ETRANGERS, créés en mai 1940, ont également perduré sous l'Etat Français. Citons par exmple :

• le 862 G.T.E. basé à IDRON (Basses-Pyrénées) en 1941 et que l'on retrouve à MONTESTRUC-SUR-GERS (Gers) à partir d'août 1941
• le 4e G.T.E. situé à BOU ARFA (Maroc) en février 1941

Bien d'autres camps ont existé. Faute d'avoir pu trouver trace de correspondance, ils ne sont pas décrits dans cette étude. Pourtant, leur existence est avérée et ne doivent pas être effacés de notre mémoire. Si des personnes disposent de quelques documents philatéliques permettant de rendre cette liste de camp plus exhaustive, je serais heureux de pouvoir partager cette information.